Le parcours des aigles s’est arrêté aux 1/4 de finale après leur défaite face aux éléphants de Côte d’Ivoire (1-2). Malgré le scénario particulièrement cruel, il ne faut pas tout rejeter dans cette équipe et comprendre qu’il y a déjà une CAN à préparer l’année prochaine.
Le Mali est aujourd’hui 8e nation africaine. Son parcours est donc en phase avec son rang. Il faut aussi souligner que cela fait 10 ans qu’on n’avait plus joué de 1/4. Les blessures d’Ibrahima Kone, Malouda, Cheick Doucoure et El Bilal ont aussi fortement diminué le groupe.
Il est aussi important d’observer l’écosystème du football africain. Les grandes nations sont en reculent et le Mali et le Sénégal ont aujourd’hui les collectifs les plus solides du continent.
L’heure n’est donc pas à la reconstruction mais plutôt à capitaliser sur l’existant. Nous savions tous que le Mali avait besoin de 2-3 attaquants supplémentaires pour pouvoir avoir des ambitions plus élevées. Sinayoko est une revelation de ce tournoi. Plea et Dembele sont toujours des pistes possibles pour l’après CAN.
Les prochains JO sont aussi une opportunité pour récupérer des binationaux de premier rang comme Willson Samake. L’équipe actuelle est une bonne fondation pour pouvoir jouer les premiers rôles dans les mois à venir.
Il est important de continuer avec Éric Chelle et renforcer son staff pour qu’il puisse avoir un effectif de meilleure qualité l’année prochaine. Il faut se souvenir qu’il ne pouvait vraiment compter que sur 15-16 joueurs dans son effectif et c’est les changements qui ont fait la différence côté ivoirien car ils avaient un banc profond.
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